« Sexting » est un terme anglais formé à partir de « sex » (sexe) et « texting » (envoi de SMS). Il désigne l’envoi d’images ou de vidéos de soi sexuellement explicites par les réseaux sociaux, surtout d’un smartphone ou webcam. La plupart du temps, ces photos sont seulement adressées au partenaire dans le cadre d’une relation intime et amoureuse, mais il arrive qu’elles soient envoyées à des tiers sans aucun lien avec le jeune en question.
Les cas les plus fréquents de sexting parmi les adolescents sont les cas où un jeune échange des images ou vidéos dévoilant son intimité avec son petit copain, sa petite copine comme preuve de son amour, ou suite à une demande qu’il ne sait refuser (si tu m’aimes, montre-moi…).
L’expérimentation et l’exposition de son corps à l’adolescence n’est pas nouveau et n’est pas forcément un problème en soi. Le sexting est généralement lié à une découverte « normale » de la sexualité chez des jeunes. Dans la plupart des cas, il s’agit pour les adolescents de s’assurer de l’approbation, de la reconnaissance ou de l’admiration de l’autre (phénomènes de reconnaissance et réassurance) et en rapport à un corps qui se dessine, se transforme et pose souvent question. Malheureusement, le sexting, avec les commentaires graveleux ou négatifs qu’il peut susciter, aboutit exactement à l’effet inverse. Portant sur des jeunes qui sont déjà en questionnement, souvent peu sûrs d’eux, le sexting peut dès lors engendrer de réels problèmes psychologiques et identitaires.
En 2015, Child Focus a reçu 62 demandes d’aide relatives au sexting (41 en 2014). Les ados concernés avaient en moyenne 13 ou 14 ans.
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